samedi 3 mai 2008

Le point sur le statut des PRCEdoc avant la réunion du 7 mai 08

Salut à tous et toutes

D’après les messages qui me sont parvenus, j’ai l’impression que les membres de du groupe de travail national « Bibliothèques Universitaires - Collège des Directeurs d’IUFM - responsables de SCD d’IUFM » n’ont pas pris la mesure du jugement du Tribunal administratif de Lille. Ils continuent à penser les obligations de service des certifiés de documentation en terme de « fonction » qu’ils assimilent à celles des BIATOS et non de « statut enseignant » comme le confirme ce jugement du 10 janvier 2007.

Certains collègues qui, eux-mêmes, n’ont pas perçu la portée de ce jugement et n’osent pas encore envisager de demander le retour au respect du statut des enseignants certifiés de documentation qui inclut leurs obligations de service

(30 h x 36 semaines, soit 1080 h/année, obligations horaires définies par la circulaire 79-314 du 1er octobre 1979, RLR 802-1 p.40).

Sous la pression locale, nous sommes enjoints de consentir à une forme de soumission à la logique de dérégulation, très à la mode sous nos tropiques.

L’idéologie dominante ferait ainsi des dégâts dans nos propres rangs.

Il s’agit de comprendre qu’aucun « contrat local », qu’aucune « circulaire locale » n’ont de valeur s’ils ne respectent pas le statut défini par la loi.

A la réunion nationale du Snesup du 7 mai 08, 14h, nous aurons à établir une lettre‑type de demande aux directeurs d’IUFM et/ou aux présidents des universités de référence du respect ou du retour à nos statuts et s’ils refusent d’y consentir, nous devrons faire appel aux médiateurs de l’Education nationale pour obtenir le respect de nos droits.

Cher-e-s collègues, l’enjeu dépasse le sort des PRCE de documentation affectés en SCD de BU, nous savons qu’actuellement les missions d’enseignement des certifiés de documentation de lycées et de collèges sont remises en cause.

Tous ensemble faisons valoir nos droits, défendons la Fonction Publique et ses statuts.

Daniel Warzager, PRCE de documentation IUFM de Créteil, le 2 mai 2008

daniel.warzager@creteil.iufm.fr

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Autre PRCE a dit...
La prochaine circulaire qui serait donc à adresser aux Directeurs d'IUFM et d'Universités peut devenir le révélateur très positif d'une situation qui a besoin d'être assainie : proposer que tous les PRCE souhaitant exercer leur métier d'enseignant soit alignés sur 384 h TD/TP effectifs, tandis que ceux qui ne souhaitent pas enseigner seraient alignés sur les horaires BIATOS. A charge pour les universités (qui peuvent être ravies de découvrir qu'elles ont à disposition du personnel enseignant sous-employé) de rédéployer les PRCE de manière cohérente en fonction des besoins pédagogiques (méthodologie de travail, recherche documentaire, culture générale, C2i etc.). Si je ne m'abuse, la RGPP s'appuie notamment sur la gestion des ressources humaines : voici donc une belle occasion de mise en oeuvre !

Anonyme a dit…

Autre PRCE a dit...
D'abord, bravo pour ce blog ! Il est fondamental de communiquer en cette période de RGPP ! Ensuite, je crois qu'il serait judicieux que tous les PRCE en Documentation soucieux de faire valoir leur statut d'enseignant puissent effectuer les 384 h TD/TP statutaires : les besoins existent (méthodologie de travail, recherche documentaire, culture générale, préparation aux concours...) au lieu de faire appel pour cela à des tuteurs conrtactuels et à des personnels moins qualifiés si ce n'est moins compétents !! En outre, les PRCE ont souvent un niveau de diplômes(D) et parfois un dossier professionnel qui devrait leur permettre d'accéder par voie de détachement aux fonctions de Maître de Conférences, au lieu de les cantonner dans des rôles de "bouche-trous" en bibliothèques ! Mais à qui proposer valablement et de manière nationale cette très logique gestion des ressources humaines ?